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Les volumes de courrier ont chuté jusqu'à 50 % à Postes Canada depuis que le syndicat a déclenché des grèves tournantes le 3 juin. Cette baisse des volumes survient à un moment où la Société est déjà aux prises avec des défis importants qui affectent ses affaires.

Postes Canada ne comprend pas pourquoi le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) voudrait nuire aux affaires de l'entreprise alors que celle-ci a déposé une offre solide.

Plus précisément, la Société a proposé ce qui suit aux employés réguliers actuels :

• des augmentations de salaire annuelles jusqu'à atteindre un taux horaire maximum de 26 $;
• le maintien de la sécurité d'emploi;
• aucun changement au Régime de retraite à prestations déterminées;
• des avantages médicaux complets pour les employés et les retraités;
• un congé annuel généreux accordant aux employés jusqu'à sept semaines de vacances chaque année.

Postes Canada a proposé un nouveau régime de rémunération et d'avantages sociaux pour les employés qui seront embauchés à l'avenir. Ce régime inclut un salaire de départ de 19 $ l'heure, qui augmenterait jusqu'à atteindre 26 $ après sept ans; un maximum de six semaines de congé annuel; et l'accès à un régime de retraite à prestations déterminées entièrement indexé à 60 ans. L'offre aux nouveaux employés demeure supérieure aux salaires et avantages sociaux offerts par les entreprises concurrentes de logistique et de livraison. De plus, et c'est tout aussi important, ces changements aideront Postes Canada à gérer ses coûts de main d'œuvre, lesquels absorbent les deux tiers de ses recettes.

La plus récente baisse du volume de courrier entraînée par le mouvement de grève se produit à un moment extrêmement difficile. Les volumes de courrier ont chuté de 17 pour cent par adresse depuis 2006 et la Société doit composer avec un déficit de solvabilité du régime de retraite de 3,2 milliards de dollars.

Postes Canada est une société d'État dont les activités sont financées par les recettes générées par ses produits et services, et non pas par l'argent des contribuables. Elle a un mandat du gouvernement du Canada de demeurer financièrement autonome. La Société prend les mesures nécessaires durant cette ronde de négociation collective afin d'assurer qu'elle puisse continuer à remplir son mandat et à offrir aux Canadiens et aux Canadiennes le service auquel ils s'attendent.